Le bureau exécutif du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) a pris la résolution de prendre d’assaut les directions communales de l’Education dès la semaine prochaine si les salaires de ses membres ne sont pas payés d’ici là. L’annonce est faite par le secrétaire général du mouvement, Aboubacar Soumah, à l’occasion d’une réunion extraordinaire, tenue ce lundi 2 mars 2020.
« Vous nous avez prouvé que vous êtes digne parce que vous continuer à respecter le mot d’ordre de grève », se réjouit Aboubacar Soumah. Selon lui, la grève du SLECG est largement suivi dans plusieurs préfectures du pays : « il n’est pas question de lâcher prise. Pour lui, le ministre de l’Education national et de l’Alphabétisation, Mory Sangaré est en perte de vitesse : « il fait croire à l’opinion nationale et internationale que les cours se tiennent alors que c’est faux ! » Dans la foulée, il précise : « pour le moment, nous allons surseoir aux marches. Nous allons attendre pour une semaine, si nos salaires ne sont pas payés, nous allons faire une descente dans les directions communales de l’éducation (DCE) pour les réclamer.»
En réponse, Alseny Mabinty Camara, coordonnateur des contractuels de Guinée indique : « grevons pour l’amélioration de nos conditions de vie. Et nous sommes prêts jusqu’à la victoire finale ».
Balla Yombouno